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SAINT PIERRE ET SAINT PAUL. NOUVELLE.


Madame Duparc était restée veuve à trente-cinq ans, avec une jeune fille de seize. La mère, qui était fort dévote, avait beaucoup de confiance au bienheureux saint Paul, son patron ; et la fille, dont l’âme était apparemment moins attachée au ciel qu’à la terre, avait placé toute sa dévotion dans un jeune cousin extrêmement aimable, qui répondait à son amour avec toute la tendresse possible. Charles Duparc avait vingt-deux ans ; depuis long-temps il était accoutumé à voir sa jeune et jolie cousine, il avait formé la douce habitude de ne