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se….. — Tu sais que j’aime à servir les amans et les dames ; mais toute peine mérite son salaire, et…. — Soyez tranquille, Ulric saura vous témoigner sa reconnaissance, et j’y joindrai les preuves de la mienne. — En ce cas, hâtons-nous de partir. » Aussitôt le magicien monta sur un petit cheval barbe, que le diable laissait à ses ordres, et le lendemain, à la chute du jour, Ulric vit entrer dans la première cour de son château l’amant et le libérateur de sa fille. Il courut au-devant d’eux, les reçut avec une joie inexprimable, et fît servir le souper. Après qu’on eut mangé, le magicien Bobinot annonça qu’il voulait agir promptement, et qu’il se rendait de suite au palais du roi des Francs. Il pénétra, sous une forme invisible, et se plaça dans un coin de l’appartement où gémissait Odélie, pour examiner l’état des choses. Childéric