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que par les plus cruels dédains. Dites-moi, je vous prie, la cause de cette indifférence, que je n’ai encore trouvée qu’en vous. Que faut-il faire pour l’emporter sur l’heureux mortel qu’on vous destine... Commandez ; le roi des Francs s’empressera de vous obéir. Autrement, souvenez-vous que je suis plus puissant que mon rival, et qu’il n’aura pas le pouvoir de vous ravir à » Childéric. »

Odélie désolée en lisant la fin de cette lettre, hésita d’abord sur le parti qu’elle avait à prendre. Puis elle se décida à répondre au roi, et lui écrivit ces mots : « Qu’ai-je pu faire, prince, pour allumer votre amour, tandis que mille beautés, pleines d’attraits invincibles, ne recherchent que le bonheur de vous plaire ? Tentez une