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tré tant d’intérêt. Il se coucha au pied du même arbre, et fut éveillé à minuit, comme la première fois ; mais par la dame qui lui avait donné l’épée enchantée. « Lève-toi, lui dit-elle, suis ce guide, et souviens-toi de ta promesse. » Robert vit alors briller, à quelques pieds de terre, un serpent enflammé qui volait devant lui. Il monta promptement à cheval, remercia sa protectrice, et marcha toute la nuit, conduit par sou messager lumineux. Le serpent entra, un peu avant l’aurore, dans une caverne obscure qui se prolongeait fort avant sous les montagnes ; Robert attacha son cheval à un arbre, et marcha, sans hésiter, sur les traces de l’esprit qui l’éclairait dans sa route. Après plusieurs détours dans les sentiers sinueux du souterrain, ils entrèrent, par une ouverture étroite et difficile, dans un