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des détails parfois un peu trop ridicules : je répondrai qu’ils ne sont pas le fruit de mon imagination, que je raconte les choses à peu près telles que de bonnes gens me les ont racontées, qu’ils croient à tous ces contes avec autant de bonne foi qu’à l’Évangile, et que l’aurais cru ôter le piquant de l’ouvrage, en écartant les petites circonstances, sur lesquelles les paysans s’appesantissent, beaucoup plus que sur les faits principaux. Par exemple, on ne les dissuadera jamais de l’opinion où ils sont, qu’Agrippa a vu, autour de la femme blanche, des chats à trois têtes, gros comme des