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loup : mais ce duc, ayant préparé deux dogues, les fit élancer contre ce misérable, qui aussitôt fut mis en pièces ».

On amena au médecin Pomponace un paysan atteint de lycantropie, qui criait à ses voisins de s’enfuir s’ils ne voulaient pas qu’il les mange. Comme ce pauvre homme n’avait rien de la forme d’un loup, les villageois, persuadés pourtant qu’il l’était, avaient commencé à l’écorcher pour voir s’il ne portait pas le poil sous la peau. Pomponace le guérit, comme on en eût guéri bien d’autres si on n’eût mieux aimé les brûler pour épouvanter les indévots[1].

  1. Les loups-garoux devaient être com-