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hommes. Burgot convint qu’il avait tué un jeune garçon avec ses pattes et dents de loup, et qu’il l’allait manger si les paysans ne lui eussent donné la chasse. Michel Verdun confessa qu’il avait tué une jeune fille occupée à cueillir des pois, et que lui et Burgot avaient tué et mangé quatre autres petites paysannes : ils désignaient le temps, le lieu, et l’âge des enfans qu’ils avaient dérobés. » Ces malheureux furent condamnés à être brûlés vifs; et leur histoire fut peinte dans l’église des Jacobins de Poligny. Sur ce tableau remarquable chaque loup avait la patte droite armée d’un couteau de cuisine[1].

  1. Histoire de la Magie en France p. 118. On voit dans le même ouvrage plu-