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les tours attribués à un de ces Broucolacas, et de cette cérémonie.

Après la médisance rien ne se communique plus promptement que la superstition, le fanatisme, le sortilége et les contes de revenans. Il y eut des Broucolacas en Valachie, en Moldavie, et bientôt chez les Polonais, lesquels sont du rit romain : cette superstition leur manquait ; elle alla dans tout l’orient de l’Allemagne. On n’entendit plus parler que de Vampires depuis 1730 jusqu’en 1735 : on les guetta, on leur arracha le cœur et on les brûla : ils ressemblaient aux anciens martyrs ; plus on en brûlait, plus il s’en trouvait.

Calmet enfin devint leur historiographe, et traita les Vampires comme il avait traité l’ancien et le nouveau Testament, en rapportant fidèlement tout ce qui avait été dit avant lui.

C’est une chose à mon gré très-curieuse