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du malheureux spectre en font dès-lors tout ce qu’on veut.

Que quelqu’un de ceux qui ont reçu les visites meure de peur ou autrement, voilà tout le pays troublé par une contagion superstitieuse.

En convenant qu’on a exagéré les histoires de Vampires tous les sages écrivains pensent que s’il y en a eu un sur dix qui soit réellement revenu, c’était un homme enterré vivant dans une léthargie.

D. Calmet examine si les Vampires n’avaient pas la faculté de vivre dans leurs cercueils, quoique sans mouvement et sans respiration ; et il ajoute que ce n’est pas cette difficulté qui l’arrête, « c’est de savoir comment ils sortent de leurs tombeaux, comment ils y rentrent sans qu’il