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On assurait que les habits de ces personnes se remuaient et changeaient de place sans qu’aucune personne les touchât. L’auteur de la Magia posthuma, dont nous avons déjà parlé, raconte que l’on voyait à Olmutz, à la fin du dix-septième siècle, un de ces Vampires qui, sans être enterré, jetait des pierres aux voisins, et molestait extrêmement les habitans.

D. Calmet rapporte, comme une circonstance particulière, que, dans les villages où l’on est infesté du Vampirisme, on va au cimetière, on visite les fosses ; on en trouve qui ont deux, ou trois, ou plusieurs trous de la grosseur du doigt : alors on fouille dans ces fosses, et l’on ne manque pas d’y trouver un corps souple et vermeil.