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recourir à cette extrémité, que de laisser déserter l’île. En effet il y avait déjà des familles entières qui pliaient bagage, dans le dessein de se retirer à Syra ou à Tine.

» On porta donc le broucolaque par ordre des administrateurs à la pointe de l’île de Saint-George, où l’on avait préparé un grand bûcher avec du goudron, de peur que le bois, quelque sec qu’il fût, ne brûlât pas assez vite. Les restes de ce malheureux cadavre y furent jetés et consumés en peu de temps.

» On pouvait bien appeler ce feu un vrai feu de joie, puisque dès-lors on n’entendit plus de plaintes contre le vroucolacas : on se contenta de dire que le diable avait été bien attrapé