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ville, et du P. Richard, missionnaire jésuite.

» On nous donnait tous les matins la comédie par un fidèle récit des nouvelles folies qu’avait faites cet oiseau de nuit. On l’accusait même d’avoir commis les péchés les plus abominables.

» Les citoyens les plus zélés pour le bien public croyaient qu’on avait manqué au point le plus essentiel de la cérémonie : il ne fallait, selon eux, célébrer la messe qu’après avoir arraché le cœur de ce malheureux ; ils prétendaient qu’avec cette précaution on n’aurait pas manqué de surprendre le diable ; et sans doute il n’aurait eu garde d’y retourner ; au lieu qu’ayant commencé par la messe, il avait eu,