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pire, de me donner ainsi un bâton pour me défendre contre les chiens ! » On ne fit pas attention à ce qu’il put dire, et on le laissa.

La nuit suivante il brisa son pieu, se releva, épouvanta plusieurs personnes, et en suffoqua plus qu’il n’avait fait jusqu’alors. On le livra alors au bourreau, qui le mit sur une charrette pour le transporter hors de la ville et l’y brûler. Le cadavre remuait les pieds et les mains, roulait des yeux ardens, et hurlait comme un furieux.

Lorsqu’on le perça de nouveau avec des pieux, il jeta de grands cris, et rendit du sang très-vermeil ; mais quand on l’eut bien brûlé il ne se montra plus.

On en usait de même dans le