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homme, non à une personne seulement, mais à plusieurs. Ce spectre serrait la gorge de ceux à qui il s’adressait, leur comprimait l’estomac jusqu’à les suffoquer, leur brisait presque tout le corps, et les réduisait à une faiblesse extrême ; en sorte qu’on les voyait pâles, maigres et exténués. Les animaux même n’étaient pas à l’abri de sa malice ; il attachait les vaches l’une à l’autre par la queue, fatiguait les chevaux, et tourmentait tellement le bétail de toute sorte, qu’on n’entendait partout que mugissemens et cris de douleur. Ces calamités durèrent plusieurs mois : on ne s’en délivra qu’en brûlant le corps de la femme Vampire.

L’auteur de la Magia posthuma raconte une autre anecdote plus sin-