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dépend de moi et ce que vous croyez être en ma puissance : et cependant je vous supplierai de prendre la peine d’entrer, attendant que la pluie soit passée. La demoiselle lui dit : Monsieur, je n’ai jamais mérité l’offre que vous me faites, et je m’en souviendrai quand l’occasion s’en présentera ; je vous prierai seulement de permettre que j’attende ici mon carrosse, que j’ai envoyé quérir par mon laquais. Non, dit le gentilhomme ; vous m’obligerez de venir prendre une chétive collation en attendant votre carrosse ; et, quoique vous ne soyez pas reçue selon votre qualité et votre mérite, je m’efforcerai de vous rendre ce qui sera de mon devoir.

» Enfin, après plusieurs contestations de part et d’autre, la demoiselle