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du Calife, et s’étant livrée aux plus infâmes débauches, avait été tuée par son mari ; mais qu’elle avait retrouvé la vie dans son sépulcre ; qu’elle était revenue chez son père ; en un mot, que c’était une femme Vampire. On exhuma le corps ; on le brûla sur un bûcher de bois de senteur ; on jeta ses cendres dans le Tigre ; et l’Arabie fut délivrée d’un monstre… »

On sent bien que cette histoire n’est aussi qu’un conte ; mais il peut donner une idée des croyances des Arabes. On voit dans les Contes orientaux de Caylus une espèce de Vampire, qui ne peut conserver son odieuse vie qu’en avalant de temps en temps le cœur d’un jeune homme. On pourrait citer une foule de traits de même sorte dans les contes tra-