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tité du sang qu’ils avaient sucé ; que lorsqu’on leur ouvre le corps ces spectres jettent des ruisseaux de sang, aussi chaud, aussi bouillant, aussi frais que serait celui d’un jeune homme d’un tempérament sanguin. Cette opinion populaire est si généralement répandue, que tout le monde en raconte des histoires circonstanciées.

L’usage de brûler les corps des Vampires est très-ancien dans plusieurs autres pays, comme on a déjà dû le remarquer. Guillaume de Neubrige, qui vivait au 12e siècle, raconte[1] que de son temps on vit en Angleterre, dans le territoire de Buckin-

  1. Wilhelmi Neubrig. Rerum anglic. lib. V, cap. 22.