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certaines prières. Alors ce corps réduit en cendres ne paraît plus.

Ricaut, qui voyagea dans le levant, au 17e siècle, ajoute[1] que la peur des Broucolaques est générale aux Turcs comme aux Grecs. Il raconte un fait qu’il tenait d’un Caloyer Candiot, qui lui avait assuré la chose avec serment. Un homme étant mort dans l’île de Milo, excommunié pour une faute qu’il avait commise dans la Morée, fut enterré sans cérémonies dans un lieu écarté, et non en terre sainte. Les habitans furent bientôt effrayés par d’horribles apparitions, qu’ils attribuèrent à ce malheureux : on ouvrit son tombeau au bout de quelques années ; on y trouva son

  1. État de l’Église grecque, ch. 13.