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IV

« concision » de la langue russe ne saurait décidément être égalée. Mais j’espère que les quelques mesures de mes variations sont trop discrètes pour avoir détruit le charme du thème, dont l’honneur revient tout entier aux poètes russes.

Un mot encore. Ce petit livre paraît au moment même où la Russie vient de rendre à la France une visite dont le retentissement sera grand et le souvenir durable. Je suis heureux, pour ma très humble part, de présenter à la nation amie, comme bouquet de bienvenue ces fleurs cueillies dans ses propres jardins et qui gardent peut-être, malgré tout, un peu de leur parfum natal.


P. C.

Octobre 1893.