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LA MORT
Par un beau soir d’été, quand les roses pâmées
S’effeuillent, exhalant leurs âmes parfumées ;
Quand, au ciel que blanchit le rayon incertain
De l’aube, la clarté des étoiles s’éteint ;
Quand, aux obscurités de la nuit faisant place,
Le jour, qui par degrés s’est afraibli, s’efface ;
Quand le flot de la mer sur les sables du bord
Expire languissant et brisé, c’est la mort !