Page:Collin - Trente poésies russes, 1894.djvu/147

Cette page a été validée par deux contributeurs.




SI J’AVAIS SU…



Si j’avais su, j’aurais mieux fermé ma fenêtre,
À l’heure où, chaque jour, passait le beau garçon,
Le bonnet sur l’oreille, un peu hautain peut-être,
Mais ne manquant jamais, devant notre maison,
D’enlever galamment sur ses pieds de derrière
Son cheval tapageur, à la fauve crinière !