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me créer ; s’il m’en faut un vraiment, il sera là demain.
Il ramasse son bâton et se revêt du manteau. Il hésite à prendre une route ; se tourne vers le couchant ; rejette un coin du manteau sur son épaule, lève la main droite et dit :
En route, Juif errant, car cette fois il fera beau courir le monde.
À grands pas, il s’en va, et à présent c’est la nuit.