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nues ; j’ai mon rocher que je jetterai, un soir, de ce sommet, au milieu des étoiles et qui sera mon astre à moi et la plus belle des constellations.

LE JUIF.

Ne te fâche pas, Sisyphe, nous n’aurons ici échangé qu’un baiser. Les routes et l’univers sont pour moi seul ; jamais, comme moi, tu n’eusses pu les admirer.

SISYPHE.

Et jamais mes dieux tutélaires n’eussent pour toi, comme pour moi, uni leurs bontés.