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SISYPHE.
Et mes dieux trop beaux pour mourir.
LE JUIF.
Alors que veut-on de nous ?
SISYPHE.
C’est une cruelle inquiétude, car tout s’est arrêté dans nos malheurs : ton voyage et mon rocher, nos résignations et nos désespoirs. Mais j’ai peur ; toi seul, en effet, as heurté la volonté divine et je n’ai rien fait contre elle.
LE JUIF.
Crois-moi, Sisyphe, tes dieux sont morts comme le mien, et si j’ai retenu