apparence. En voici la préparation. On broie l’or et le plomb en une poussière fine comme de la farine, 2 parties de plomb pour 1 d’or, puis, ayant mêlé, on incorpore avec de la gomme, et l’on enduit l’anneau avec cette mixture ; puis on chauffe. On répète cela plusieurs fois, jusqu’à ce que l’objet ait pris la couleur. Il est difficile de déceler (la fraude) ; parce que le frottement donne la marque d’un objet d’or ; et la chaleur consume le plomb, mais non l’or. »
39. Écriture en lettres d’or.
« Lettres d’or : safran ; bile de tortue fluviale. »
40. Fabrication de l’asèm.
« Prenez étain blanc, très divisé, purifiez-le quatre fois ; puis prenez-en 4 parties, et le quart de cuivre blanc pur et 1 partie d’asèm, fondez : lorsque le mélange aura été fondu, aspergez-le de sel le plus possible, et fabriquez ce que vous voudrez, soit des coupes, soit ce qui vous plaira. Le métal sera pareil à l’asèm initial, de façon à tromper même les ouvriers. »
41. Autre (procédé).
« Argent, 2 parties ; étain purifié, 3 parties ; cuivre... drachmes ; fondez ; puis enlevez et décapez ; mettez en œuvre comme pour les ouvrages d’argent de premier ordre. »
42. Enduit du cuivre.
«. Si vous voulez que le cuivre ait la couleur de l’argent ; après avoir purifié le cuivre avec soin, mettez-le dans le mercure et la céruse : le mercure seul suffit pour l’enduit. »
C’est du cuivre simplement blanchi à la surface par le mercure.
43. Essai de l’Or.
« Si vous voulez éprouver la pureté de l’or, refondez-le et chauffez-le : s’il est pur, il garde sa couleur après le chauffage et reste pareil à une pièce de monnaie. S’il devient plus blanc, il contient de l’argent ; s’il devient plus rude et plus dur, il renferme du cuivre et de l’étain ; s’il noircit et s’amollit, du plomb. »
Ce procédé d’essai sommaire répond à des observations exactes.