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AVANT-PROPOS

Cette publication a lieu dans les conditions suivantes :

M. Ch.-Em. Ruelle, bibliothécaire à la bibliothèque Sainte-Geneviève, s’est chargé du texte grec. Il a exécuté d’abord une copie fondamentale, d’après le manuscrit n° 299 de la Bibliothèque de Saint-Marc, à Venise, manuscrit de la fin du xe siècle, le plus ancien et le plus autorisé de tous. Pour les parties non contenues dans ce manuscrit, la copie fondamentale a été faite en général, d’après le manuscrit n° 2827 de la Bibliothèque nationale de Paris, manuscrit de la fin du xve siècle, le plus complet et le meilleur, après celui de Saint-Marc. La copie fondamentale une fois établie, elle a été collationnée avec les manuscrits principaux de la Bibliothèque nationale, tels que les n° 2325 (xvie siècle), 2275, 2326, 2329 (xvie-xviie siècle), 2249 et 2447 (xvie siècle), 2250, 2251 et 2252 (xviie siècle), 2419 (xve siècle), et quelques autres :en tout douze manuscrits étudiés d’une manière approfondie. Les variantes principales, résultant de cet ensemble de collations, ont été transcrites en note ; travail rendu doublement considérable, par la nécessité de relever toutes les variantes des manuscrits, puis de faire un choix convenable entre ces variantes. Dans certains cas où les variantes ont plus d’importance et d’étendue, on les a données dans le texte même, comme rédaction parallèle. M. Ruelle a joint à ces variantes un grand nombre de notes philologiques. Il se propose de publier aussi une notice sur les manuscrits et une liste des mots nouveaux rencontrés dans le cours de son travail.

Il y aurait eu quelque avantage à poursuivre ces comparaisons d’une façon complète, en étudiant tous les manuscrits de la même collection qui existent dans les principales bibliothèques de l’Europe, manuscrits sur lesquels M. H. Kopp (Beitràge zur Geschichte der Chemie, 1869, p. 254 a 340) a réuni des renseigne-