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8 REVUE DES TRADITIONS POPULAIRES Chacun a son étoile dans le firmament ; elle apparaît et disparait avec lui. (Sainte-Gertrude.) Les étoiles qui filent (sterren die vallen), on dit qui tombent, — annoncent la mort d’autant de personnes qu’on aperçoit d’étoiles dans ce cas. (Sainte-Gertrude.) Là neige. "— Les enfants façonnent des bonhommes en neige qu’ils nomment Sneeuwmannen (hommes de neige). (Sainte-Gertrude.) Le froid. — Le froid est le plus vif, lorsque les jours commencent à allonger. (Sainte-Gertrude ) — AU de dagen Icngen Dan strenen zij. (Maastricht.) — Lorsque les jours allongent Ils deviennent plus sévères (c.-à-d. plus froids). — C’est le 13 décembre, le jour de sainte Lucie, que les jours sont les plus courts. (Sainte-Gertrude). Même croyance chez nos paysans wallons. La lune. — On connaît, à Sainte-Gertrude, la légende de l’Homme de la Lune, qui voulut boucher la lune avec le fagot d’épines qu’il tient au bout de sa fourche. Cet homme se nomme Bazin à Liège ; ici on dit simplement Y Homme de la Lune. II. — LA FAUNE La coccinelle. — Les enfants, en posant une coccinelle sur la main, disent : Leeven heeren biske, Geef mij wat gmaat, Ob niel ik sla u doot. (Sainte-Gertrude.) Chère bête du Bon Dieu, Donnez-moi un peu d’huile, Sinon je vous tue. A Maastricht, la formulette est à peu près semblable : St Leeven fiieren biske Geef mich gel smaat, Of ik sla u doot. Le grillon. -— C’est une maison heureuse où l’on entend chanter un krekel (grillon). (Sainte-Gertrude.)