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Un jeu se compose de tuyaux ayant un timbre identique.

Les jeux se distinguent donc par leur timbre ; on les distingue aussi par leur ton.

Le timbre est la qualité du son. Le ton en est le degré d’acuité ou de gravité.

Le timbre est déterminé par la forme, la matière et le diamètre du tuyau. Une trompette, une flûte, une viole de gambe sont des timbres.

Le ton est déterminé par la longueur du plus long tuyau, et par conséquent du plus grave, d’une même série et cette hauteur décroit dans l’ordre successif des degrés de l’échelle musicale. On désigne par trente-deux, seize, huit, quatre et deux pieds le ton d’une série dont le tuyau le plus grave mesure cette hauteur, ou qui ne mesurant que la moitié de cette hauteur, produit artificiellement un effet identique[1].

R. O. Pelletier.


(À continuer).



  1. Tels sont les bourdons, ou jeux bouchés, dans lesquels la colonne d’air se double en revenant sur elle-même trouver une issue à la bouche du tuyau. Les jeux anches, n’ayant pas d’autre issue qu’à l’extrémité supérieure, ne se font jamais en bourdons.