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b) Pour la célébration de leur mariage et de celui de leurs enfants ;

c) Pour le caractère religieux à donner à leurs funérailles et à celles des personnes placées sous leur autorité.

Nota. — Il faut déterminer les conditions requises pour devenir membres de l'association. Doit-on demander l'accomplissement de devoirs déterminés en matière de pratique religieuse, comme l'ont fait par exemple en Amérique, les évêques réunis au concile de Baltimore.

Eu égard aux circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, il a paru qu'il vaut mieux pour le moment se contenter, en la complétant, d'une profession générale de la religion catholique analogue à celle qu'exigeait des fabriciens le décret du 15 décembre 1809.

Sans doute, si l'on veut restaurer la religion catholique en France, l'on devra imposer aux fidèles une discipline chrétienne sérieuse et la sanctionner par la privation d'avantages spirituels, peut-être des exclusions formelles.

Mais il ne semble pas opportun d'introduire cette discipline précise par le moyen des status des associations cultuelles. Car : 1° les autorités civiles tiendraient de telles clauses pour non avenues et nous ne pourrions probablement pas en tirer parti dans la pratique ; 2° il importe que nous ouvrions notre organisation aussi largement que possible aux hommes de bonne volonté ; 3° l'association ne doit jamais être un instrument de division entre les chrétiens, mais plutôt un moyen qui permettra leur union sur un terrain large, puis plus tard leur cohésion plus intime, plus forte, plus active plus féconde, dans une discipline plus stricte que pourront