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III.
« Adieu, couche de deuil où j’ai vu mourir ma mère.
où elle m’a dit son dernier adieu, où elle m’a exhorté
au courage, près de laquelle je lui ai juré de supporter
le malheur avec dignité, adieu. Adieu, vous aussi,
bonne Nolly, qui nous avez montré tant d’attachement…
oh ! je viendrai vous revoir. Mais cette consolation me
sera-t-elle long-temps permise ? Hélas ! je crains que
non : ne vais-je pas entrer dans un monde où l’orpheline
sans appui et sans fortune ne doit s’attendre qu’à des
humiliations et à des peines ? » Et Amélie pleurait avec