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II.


À deux milles environ du château d’Edgermond s’élevait, au milieu d’une plaine aride et couverte de bruyères, une petite maison basse, délabrée, qui présentait un aspect triste et abandonné. Une lumière faible, incertaine, éclairait deux étroites fenêtres, et s’apercevait encore au travers des planches mal jointes d’une porte grossière. Devant cette maison, ou plutôt cette chaumière, s’élevaient quelques tristes sapins que le vent du nord agitait mélancoliquement, et qui ajoutaient à l’aspect, déjà si lugubre, de cette habitation.