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LE DIVORCE.


Ce qui m’a frappée dans ma première enfance, ce que je me rappelle le plus, ce fut la mort prématurée de ma mère et l’événement cruel qui la causa. Presque toujours placée à ses pieds, ses yeux ne quittaient ma figure enfantine que pour se reporter avec une expression de tendresse passionnée sur un portrait en pied placé en face d’elle. — C’était celui de mon père.

Elle s’asseyait toujours devant ce portrait, soit qu’elle fût rêveuse ou occupée ; tout le reste de l’appartement restait solitaire.