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III.

Un Mari.




Sir Edouard Nellys était toujours tendre et empressé auprès de sa femme ; leur ménage présentait toujours l’aspect le plus heureux et le plus tranquille. Pourtant, à qui eût bien connu le cœur humain, il eût été facile de découvrir quelque chose d’inquiet et de soucieux dans la physionomie de sir Edouard.

La petite fête improvisée par Henriette à l’occasion du rétablissement de l’amiral avait tout naturellement amené d’autres occasions de voir et de recevoir du monde, et quoique mistriss Nellys n’eût pas encore