Page:Collectif - Le livre rose - 4.pdf/108

Cette page n’a pas encore été corrigée

Dans ce moment Marie ouvrit la porte, et Amélie n’eut que le temps de cacher les papiers dans sa robe.

« Mon père va à chaque instant plus mal, dit Marie les yeux pleins de larmes ; il demande toujours avec instance que vous veniez à lui.

— Oh ! daignez m’en dispenser, je vous en conjure ! s’écria l’orpheline.

— Lionel a dit qu’il était certain que vous ne refuse riez pas la prière d’un mourant, Amélie. »

À ces paroles Amélie n’hésita plus, et quoiqu’elle pût à peine se soutenir, elle suivit sa cousine chez lord Edgermond.