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Cependant, à cette époque, comme depuis son mariage, il était facile de deviner que ce n’était point l’amour qui dictait les lettres d’Emma, mais elle l’ignorait. Dans un cœur pur, une amitié vive et tendre, une reconnaissance naturelle de se voir aimée trompent facilement ; d’ailleurs les fréquens voyages de M. de Verneuil, l’inquiétude que son absence causait à sa compagne, justifiaient assez la pro-