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ORGANISATION MUNICIPALE AU DIX-NEUVIÈME SIÈCLE

tiers de ses membres était soumis à réélection. Le premier conseil communal fut installé le 20 décembre 1815 ; il eut sa première séance le 9 mars 1816. Le conseil fut présidé jusqu’en 1832
Maison de Constant (rue de Bourg, no 25).
par le syndic ; il se composait de cent membres dont les trois quarts devaient être bourgeois de Lausanne.

La loi de 1832 réduisit à six ans la durée du mandat des municipaux ; tous les deux ans, un tiers du corps était soumis à réélection. La loi du 18 décembre 1845 limita à quatre ans la durée du mandat des conseillers, nommés par série de deux en deux ans ; les deux tiers devaient être des bourgeois. Le nombre des municipaux fut réduit à neuf, élus pour six ans ; le renouvellement se faisait partiellement de deux en deux ans. Les deux tiers devaient être bourgeois. Le travail fut réparti en trois sections : 1o section de police, qui avait les écoles dans ses attributions ; 2o section des travaux ; 3o section des finances, qui comprenait aussi les domaines. Chacune de ces sections était composée de trois membres, qui délibéraient en commun sur les affaires de leur ressort et faisaient ensuite rapport à la municipalité.

En vertu de la loi du 26 mai 1862, la moitié des membres du conseil communal devaient être bourgeois. Le 13 juin 1873, le nombre des membres de la municipalité fut réduit à sept. Le système des sections avait le désavantage de faire traîner les affaires, qui étaient soumises à deux délibérations successives. De plus, il donnait une importance prépondérante aux principaux employés de l’administration : le président de la commission des écoles, l’inspecteur de police et ceux des forêts, des boucheries, des travaux, des bâtiments, des vignes, des pauvres, par le fait qu’ils correspondaient directement avec le public et avec les maîtres d’état, étaient plus au courant des affaires que les municipaux. Pour parer à ces inconvénients, le Conseil communal décida, le 26 décembre 1881, de ne maintenir que la section de police, de supprimer les autres et de les remplacer par cinq directions, à savoir : la police, les finances, les domaines, les travaux et les écoles. Le nombre des municipaux fut réduit à cinq et chacun d’eux placé à la tête

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