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dix ans, elle entreprit de donner chaque jour des nouvelles ; sorte de tribune accessible, au début, à toutes les opinions, elle est devenue, plus tard, l’un des organes du parti démocratique.

Intérieur des prisons du district (1905)

Viennent après, par rang d’âge : La Bibliothèque universelle, qui, avant 1866, se publiait à Genève. Elle est assez répandue à l’étranger, son centenaire a été célébré en 1896. La Gazette de Lausanne, fondée en 1798 par Miéville, l’une des victimes des rigueurs bernoises, est demeurée constamment fidèle au parti conservateur, aujourd’hui appelé libéral. Le Nouvelliste vaudois, fondé en 1798, qui cessa de paraître en 1804, revit le jour en 1827, fut, en son temps, l’organe de Ch. Monnard, puis de Druey, de Gaullieur et de Delarageaz ; il passa des mains des libéraux dans celles des radicaux pour redevenir, sur ses vieux jours, le porte-voix des libéraux. La Revue, organe du parti démocratique et du gouvernement a été fondée en 1868 par Louis Ruchonnet et ses amis. La Tribune qui est également un organe du parti démocratique ne remonte qu’à l’année 1893 ; elle est la suite de l’Estafette ; c’est le seul journal du matin. Le Grutli, fondé en 1889, défend les idées du parti socialiste.

Mentionnons encore dans un autre genre le Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles (fondé en 1841), la Revue militaire suisse (1846), que rédigeait naguère le colonel LeComte, le Journal des tribunaux ( 1853) longtemps dirigé par l’avocat Mandrot, le Journal de la Société d’agriculture de la Suisse romande (1860), la Famille, journal illustré (1860), l’humoristique Conteur vaudois ( 1863), fondé par Louis Monnet, le Bulletin financier (1874), le Semeur vaudois (1881), la Chronique agricole (1888), la Revue historique vaudoise (1893),