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PRÉFACE

notre imprimeur M. G.-A. Bridel, qui aime et connaît si bien son Vieux Lausanne et nous a procuré de très utiles renseignements.

Pour les autres notices nous avons eu recours à des spécialistes. Notre collègue M. l’avocat André Schnetzler, membre de la Municipalité et directeur des écoles, a bien voulu se charger du chapitre de l’instruction publique. M. Ed. Chavannes, ingénieur en chef de la direction des travaux, a retracé en quelques pages les métamorphoses qu’a subies Lausanne au cours du dix-neuvième siècle et la genèse du plan d’extension. M. Ed. Chastellain, ingénieur en chef du service du gaz, a raconté les humbles origines de cette usine et le développement qu’elle a pris depuis son rachat par la Commune. M. André de Montmollin, ingénieur en chef des services électriques, a décrit l’usine centrale et le réseau de distribution électrique dont il est l’auteur ; il a rappelé le rôle qu’a eu M. le professeur Palaz dans la création du barrage du Rhône à Evionnaz, de l’usine de Saint-Maurice, et du transport d’énergie électrique de cette ville jusqu’à Lausanne, travaux considérables dont MM. les ingénieurs Louis Chavannes et Ed. Chastellain ont surveillé la construction. M. Ed. Buttet, gérant des eaux, a exposé les péripéties par lesquelles a passé ce que l’on a appelé longtemps « la question des eaux ».

Il y a là quatre problèmes vitaux qui se posaient, il y a douze ans, à Lausanne, et qui ont été résolus heureusement. On peut le dire aujourd’hui sans pour cela méconnaître le bien fondé de telle ou telle critique ; des entreprises aussi importantes en soulèveront toujours, car c’est généralement lorsqu’une œuvre est achevée qu’on peut la juger et se rendre compte de ses imperfections.

Pour la question du commerce et de l’industrie, nous nous sommes adressés à M. Eugène Faillettaz, secrétaire de la Société industrielle et commerciale. Il a eu l’obligeance de nous donner un tableau de l’activité lausannoise dans ces domaines. Nous espérons que cette activité deviendra, de plus en plus féconde, une fois nos relations avec l’Italie facilitées par l’ouverture du Simplon et celles avec la France, améliorées par le percement du Mont-d’Or.

Nous avons orné notre texte d’environ quatre-vingts autotypies, graphiques et plans. Un certain nombre de clichés (vingt-quatre) ont été obligeamment mis à notre disposition par la rédaction de la Patrie suisse, par les maisons Georges Bridel & Cie, Victor Attinger, Ch. Viret-Genton, Corbaz & Cie, F. Rouge & Cie et par l’Église évangélique allemande de Lausanne ; les autres ont été confectionnés d’après des photographies que M. Paul Vionnet a faites sur notre demande. Nos remerciements encore à cet aimable et dévoué collaborateur, ainsi qu’à M. Théodore Cornaz, qui a dessiné les armoiries des cinq quartiers de Lausanne.


Lausanne, décembre 1905.
B. van MUYDEN, syndic.