d’un mari ? Si vous avez pensé que j’oublierais mes devoirs envers lui, j’ai le droit, à mon tour, de payer cette offense par le plus profond mépris… » Son courage s’était ranimé à ces paroles ; elle se leva de l’air d’une maîtresse de maison qui attend le salut d’adieu.
« Je suis plus malheureux que je ne croyais, madame ; je me retire, répondit M. de Celnarre, en obéissant au signal donné. Me voilà surpassé en adresse ; je rencontre un rival sur lequel je ne comptais pas. « Et il sortit la tête haute, fier du triomphe obtenu ; tandis que madame de Golzan, restée seule, marchait au hasard, tordait avec effort ses mains délicates, et semblait prête à succomber à l’excès de sa colère.
Le plaisir d’avoir de l’esprit doit assurément être le plus attrayant de tous les plaisirs. Souvent on lui sacrifie des secrets,