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— LE LIVRE DES FEMMES. —

paysages. Mais en revanche je me coiffais à merveille et je dansais parfaitement. Enfin, j’avais les défauts et la superficie des talens d’une éducation où l’on éveille à chaque instant la vanité, et je n’avais aucune notion raisonnable de l’état où l’on me jetait sans prévoyance et presque sans me consulter. Je me mariai, enfin, parce qu’il est une certaine classe de femmes qui doivent toujours se marier, bien ou mal.

Cependant mon mari était jeune, il avait une jolie figure, et se montra très-épris de la mienne. Nous crûmes donc avec la meilleure foi du monde que nous nous adorions pour la vie, et, forts de cette conviction, nous commençâmes par user notre amour, ou plutôt notre désir d’enfant, comme s’il était inépuisable.

Il arriva ce qui devait arriver : au bout de six mois de mariage, mon mari me trouva exigeante et jalouse, et je l’accusai de