La conversation changea donc de sujet. Ils avaient de l’esprit tous deux. Les heures s’écoulaient, qu’ils ne songeaient pas à se séparer. À cinq heures, Brigitte entra ; son regard se promenait avec satisfaction de Lucie à Théodore. Elle demanda haut à mademoiselle de Rosemberg si elle voulait dîner. Lucie lui jeta un coup d’œil de colère :
« Vous êtes une étourdie, Brigitte ; ne faut-il pas que je dîne avec monsieur, peut-être ? »
Brigitte, qui se croyait bien vieille pour être encore une étourdie, secoua la tête et sortit sans répondre.
« Monsieur, je ne vous retiens pas, » ajouta Lucie.
C’était un ordre, et Théodore sortit. Il avait un instant espéré un dîner en tête à tête… Cependant il sortit content ; c’était une bonne journée pour lui : décidément