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— QUAND MÊME !… —
coteaux de vigne la dominaient de chaque côté. Au bout d’une longue prairie, dont une ceinture de peupliers ondoyans dessinait le contour, apparaissait un joli château coquettement assis à mi-côte, et ne laissant voir son toit et ses vertes persiennes qu’au travers de magnifiques ombrages.
On demanda bientôt quel était l’heureux propriétaire de cette charmante demeure.
« Messieurs, c’est une histoire, » dit M. de Gernac.
On écouta religieusement.
« Le propriétaire du château de Kosemberg ne venait que rarement ici, et toujours seul ; on ne connaissait de lui que son nom et ses bienfaits. Il est mort il y a quatre ans, et depuis sa mort, mademoiselle de Rosemberg est venue habiter le château : du moins on le croit ; car ici