Ces trois femmes l’aimaient d’une manière toute différente :
L’une l’aimait par amour du plaisir et par étourderie ; Théodore était fort gai, et Clémentine aimait à rire.
La seconde l’aimait par amour propre ; elle l’avait enlevé à une femme qui s’était vantée de le tenir enchaîné pour toujours. Clotilde se serait presque fait un honneur de son déshonneur.
La troisième s’appelait Emma. Elle l’aimait tout naturellement ; c’était celle qui l’embarrassait le plus.
Théodore se tint dans un cabinet à côté du salon ; il ne voulait paraître que lorsqu’elles seraient toutes réunies. Son discours était fait et commençait ainsi :
« C’est pour m’éviter trois scènes que j’en affronte une terrible ; je le sais ! etc., etc. »
Je ne chercherai pas à vous peindre la