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taux qu’on dégrade, doit être bombardé et comme écrasé sous cette épithète de sympathique dont ce temps-ci, par une ironie singulière, finirait presque par faire une injure.

Jules Claretie n’en reste pas moins ce qu’il est. Il y a douze ans, je le répète, que Michelet l’appelait « un chaleureux jeune homme bien digne de toucher aux reliques de l’histoire. » Aujourd’hui, à quarante-deux ans, l’homme est toujours « le chaleureux » écrivain épris de toute noble cause et qui met son talent toujours au service de la justice, des faibles, des inconnus, de la littérature sans pose et sans haine, et de cette chose oubliée et qu’il adore, dans sa langue et dans son âme : la patrie.

Cette revue à bâtons rompus de l’œuvre de Jules Claretie est terminée, mais je ne la quitterai pas sans m’arrêter à l’homme. À celle-ci, il doit son éclatante notoriété, ses amitiés à celle-là. Elles sont nombreuses, elles sont profondes, elles sont sincères.

Prétendre que jamais il n’a été en butte à quelque malveillance, ce serait méconnaître le tempérament humain.

À un jour donné, Claretie a embêté Pierre ou Paul, comme tant d’autres ; c’est le revers