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Le vent, si je le souhaite, froisse le raide papier du faux-bambou et chante, en mille ruisseaux d’air divisés par les peignes de l’if, pour accompagner dignement la voix qui a dit ce jour-là, et tous les autres jours jusqu’au silence de la fin, des paroles qui se ressemblaient :

— Il faut soigner cet enfant… Ne peut-on sauver cette femme ? Est-ce que ces gens ont à manger chez eux ? Je ne peux pourtant pas tuer cette bête…