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Dans la chambre de Marthe, qui est la plus grande, nous attendons, derrière les volets tirés, Claudine et Calliope qui doivent venir prendre le thé. Claudine arrivée d’hier soir avec son mari, et qui viendra seule, par exception, Marthe excluant aujourd’hui les hommes, « pour se reposer ». Elle se repose en piétinant sur place, en virant dans sa robe de mousseline vert cru, un vert impossible qui outre sa blancheur et embrase sa chevelure mousseuse. Au corsage échancré, une grosse rose rose, commune et embaumée. Marthe associe sur elle, d’un choix sûr, de violentes et heureuses couleurs…
Je la trouve bien agitée, les yeux menaçants et la bouche triste. Elle s’assied, crayonne rapidement sur une feuille blanche, murmure des chiffres :