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front de l’enfant rayonnait transfiguré sous cet emblème d’un avenir glorieux ; il grandissait, grandissait sous le couronnement de ses fleurs bien-aimées. Tout à coup il sentit un souffle chaud glisser sur sa tête ; un baiser l’effleura et lui causa un indicible bonheur : la sensation fut si vive qu’elle l’éveilla ; il vit sa mère, debout auprès de lui, à peine éclairée par la première lumière de l’aube. Ce baiser venait de sa mère ! de sa mère qui comprenait son âme !

» Il est temps, lui dit-elle, le jour se lève ; habille-toi,