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et s’exerçait déjà dans de petites compositions. Quoiqu’il passât souvent une partie de la nuit à ce travail, qui était pour lui un plaisir, le lendemain dès l’aube, il n’en était pas moins sur pied et se rendait bien vite à la fabrique, pour aider son père à faire des chandelles. Son père, touché de tant de douceur et de zèle, et voulant faciliter la passion que l’enfant avait pour s’instruire, lui dit un jour : » Je vois bien que tu ne peux t’habituer à mon métier ; ton petit frère qui pousse et grandit m’aidera, et toi, tu iras travailler à l’imprimerie de ton frère aîné ; cet état te convient, puisque tu aimes