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bien à elle.

Tandis que le père et la mère faisaient décharger et ranger les bagages, elle conduisait le petit Alexandre à la basse-cour, au vivier, puis dans sa jolie chambre tout à côté de la sienne, pour qu’elle pût veiller la nuit sur son sommeil, et enfin dans la salle à manger, où s’étalaient déjà sur la table dressée toutes les friandises anglaises confectionnées par miss Lydia ; c’étaient de belles jattes de crème mousseuse, des poudings blancs et des poudings noirs, des galettes au gingembre et à l’anis, des flans saupoudrés de safran et de cannelle pilée, des confitures au verjus et à l’épinette. Douceurs qui paraîtraient peut-être un peu aventurées à des palais