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s’éveillant ; au lieu de la trouver toussant, assise sur son lit, elle la vit étendue et calme, ses beaux cheveux descendaient sur son cou mignon, sa joue était posée sur son inséparable Bible qu’elle avait dû lire en s’endormant ; elle tenait dans ses mains jointes un papier écrit ; aucun souffle ne sortait de ses lèvres, aucun geste n’interrompait l’immobilité de sa pose gracieuse ! Elle était morte, morte seule, durant la nuit ! Comment ? on ne le sut jamais. — Le papier qu’elle tenait dans sa main avait été écrit par elle la veille au soir. Voici ce qu’il contenait :